Les chiffres publiés par la Banque de France sur le taux d’épargne à la fin du troisième trimestre 2016 démontrent une nouvelle progression de celui-ci, à hauteur 15 % du revenu brut disponible. Quelles options dès lors choisir pour l’optimiser toujours davantage : livrets d’épargne, assurance-vie, bourse ?

Certaines règles à respecter

L’une des plus importantes règles consiste à toujours chercher à anticiper l’avenir, que ce soit en termes de revenus, de protection sociale ou de retraite. Il faut pour cela constamment réactualiser sa situation personnelle, familiale et professionnelle afin de prendre les solutions qui apparaissent comme les plus adaptées. Autre règle importantissime : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Il faut donc s’astreindre à diversifier ses placements, à travers l’immobilier, les actions ou les produits de taux et de matières premières.

Quelques astuces

Les crédits étant en ce moment très abordables, une astuce payante consiste à emprunter après avoir comparé les offres de crédit tout en ayant la capacité de pouvoir geler ses liquidités pendant au moins 5 ans.

Une autre manœuvre intéressante apparait dans l’utilisation de l’assurance-vie comme un produit d’épargne central, d’autant plus pertinente que les contrats multi–supports se déclinent en fonction du profil de l’épargnant (sécurisé, standard, risqué).

Une rémunération de l’épargne à 3%, c’est toujours possible !

Accéder au seuil de 3% nécessite de sortir un peu de sa zone de confort et ne pas se limiter aux simples livrets d’épargne aux rendements assez faibles.

Il paraît par exemple judicieux de flécher l’épargne figée vers des livrets à taux promotionnels, des placements sur compte à terme à taux progressif, des versements sur des livrets liés à des associations caritatives et autres des investissements dans des titres participatifs. Penchez-vous également sur les placements dans l’immobilier sur le long terme, en passant notamment par les six investissements locatifs fiscalement incitatifs : l’ancien avec travaux, Borloo ancien social, investissement Malraux, location meublée, loi Pinel et résidences services.

Nous rappellerons par ailleurs que le meilleur investissement pour un épargnant reste tout simplement l’achat de sa résidence principale, un investissement bénéficiant d’un abattement de 20 % dans le calcul des droits de succession, de certaines exonérations en cas d’une revente et d’une déclaration vénale fixée à 70 % en termes d’ISF.

Produits en bourse et assurance-vie

Avant de se lancer dans le boursicotage, il parait préférable de se faire épauler par un courtier en ligne qui déterminera votre profil d’investisseur et vous permettra de réaliser des performances intéressantes avec des frais prélevés plutôt raisonnables. Les astuces en la matière sont ensuite pléthores : privilégier son plan d’épargne en actions pour gérer son portefeuille en franchise d’impôt, adhérer à un plan d’investissement programmé incluant un versement mensuel régulier afin de lisser les à-coups des marchés tout en se délestant des problèmes de gestion, se doter d’outils comme des trackers (ETF) pour optimiser son timing, etc.

L’assurance-vie enfin, constitue un produit assez complexe à appréhender afin d’optimiser son épargne. D’un côté, les fonds en euros sont garantis alors que, d’un autre côté, les fonds en unités de comptes placés en bourse sont plus risqués, mais aussi forcément plus rémunérateurs. La gestion sous mandat peut alors s’avérer utile pour faire des arbitrages plus judicieux. Il faut donc veiller à faire le point en début d’année et mettre de la pierre dans son assurance-vie autour des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) dont le rendement moyen affiche un score de 5 %.

Voilà plusieurs pistes qui auront de quoi vous faire réfléchir si vous souhaitez booster votre épargne, alors à vous de jouer !

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