Souvent amalgamée avec l’assurance décès, l’assurance vie constitue un placement financier permettant de faire fructifier votre épargne à moyen ou long terme. Elle s’avère judicieuse pour vous assurer un complément de revenus au moment de votre retraite, mais aussi pour préparer votre succession.

Assurance-vie et non assurance-décès

Vous pouvez souscrire un contrat d’assurance-vie quand vous le souhaitez en vous rendant auprès de votre banque ou de votre compagnie d’assurance et en consentant à un versement initial pour procéder à l’ouverture du contrat. Libre à vous ensuite d’opter pour des versements réguliers (de l’ordre de 50 ou 100 euros par mois, par exemple) ou ponctuels, sans aucune limite de montant.

En raison de son nom qui peut prêter à confusion, bon nombre de personnes confondent l’assurance vie et l’assurance-décès. Clarifions ce point une bonne fois pour toutes : ces produits sont totalement différents !

Dans le cas d’un contrat d’assurance-décès, l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente à des bénéficiaires que vous avez définis en cas de décès avant une certaine date stipulée. Il vous est, dans un tel contrat, impossible de bénéficier de ces sommes investies.

Dans le cas d’une assurance-vie, à l’inverse, il vous est tout à fait possible de toucher les bénéfices de votre placement. L’argent que vous y déposez s’ajoute au capital initial et vous pouvez à tout moment décider d’en prélever une partie voire même l’intégralité du pécule figurant sur votre compte d’assurance-vie. On considère cependant qu’il est préférable d’attendre une durée minimum de huit ans afin de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse.

Opter pour des fonds en euros ou en unités de compte ?

Il existe en effet deux façons de placer mon argent sur un contrat d’assurance-vie : les fonds en euros et les fonds en unités de compte (UC).

Les fonds en euros constituent assurément l’option la plus sûre puisqu’ils offrent une garantie en capital. Cela signifie que votre épargne se trouve en sécurité quoi qu’il advienne, y compris en cas de chute des marchés financiers.

Les fonds en unités de compte sont donc, comme vous l’aurez compris, plus risqués et n’offrent aucune garantie, à l’instar des actions d’entreprises, des obligation, des parts de SICAV ou encore des SCI. Mais qui dit risques supplémentaires, dit naturellement des placements plus compétitifs avec des rendements potentiellement supérieurs.

Il vous est également possible d’optimiser votre contrat d’assurance-vie en investissant une partie de votre épargne sur des produits sécurisés et le reste sur des placements plus risqués. N’hésitez pas à vous tourner vers votre banquier afin qu’il détermine votre profil de risques et vous éclaire dans ces différentes options.

Quels frais pour mon assurance-vie ?

Sachez qu’un contrat d’assurance-vie est dans tous les cas soumis à différents frais :

  • Les frais d’entrée et les frais prélevés à chaque nouveau versement.
  • Les frais de gestion, calculés sur la totalité de mon épargne.
  • Les frais d’arbitrage, prélevés sur les sommes transférées d’un fonds à un autre.

 

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